Tower Factory

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Graphisme7
Animation7
Gameplay7.3
Bande-Son6.5
Intérêt7
7

Tower Factory est un ovni indépendant et qui arrive à surprendre. Gius Caminiti, un développeur solo en provenance du ciel vidéoludique, nous propose ici un mélange audacieux entre la gestion d’une usine à la Factorio et les affrontements d’un Tower Defense classique. Sur le papier, ça semble étrange. En pratique, c’est addictif.

C’est le 7 novembre 2025 qu’il arrive en accès anticipé, et après quelques heures passées à jongler entre les tapis roulants et les vagues d’ennemis, on peut affirmer qu’il y a quelque chose qui se produit.

Du Rêve Industriel… Ou du Cauchemar Logistique ?

Tower Factory, c’est un jeu de gestion qui a matché avec un Tower Defense. On reçoit un terrain vague, quelques arbres, des pierres qui traînent, et cash on te dit « construis une usine capable de produire des tours de défense avant que les monstres te roulent dessus. »

Un sorcier maléfique a établi sa tour magique dans le coin, et elle envoie ses petits sbires pour vous embêter. Pour la détruire, il faudra collecter des cristaux cachés dans le brouillard de la carte, puis les utiliser pour anéantir ce repaire démoniaque ou battre le boss qui apparaitra au bout d’un certain nombre de tours.

Simple, direct, efficace et, c’est suffisant comme prétexte pour justifier pourquoi on passe des heures à placer des tapis roulants avec la concentration d’un ingénieur suisse.

Ce qui rend Tower Factory unique, c’est que les deux mécaniques de la gestion d’usine et la défense ne sont pas simplement collées l’une à l’autre, elles fusionnent. Une mauvaise chaîne de production des ressources ne donne pas assez de tours, ce qui mène à la défaite. Un mauvais placement de tours provoque le fait que vos ressources se font détruire, donc plus de production et Game Over.

Je tiens à vous rassurer d’une chose, vous allez vous en arracher les cheveux pour bien gérer vos tapis d’approvisionnement !!

Ambitieux en devenir

Actuellement en accès anticipé, Tower Factory propose treize tours défensives différentes, vingt-sept bâtiments d’usine, et quatre niveaux distincts.

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Les bâtiments d’automatisation sont variés, on commence le bûcheron pour récolter le bois, on va pouvoir rajouter plus tard un four pour avoir du charbon qui associé avec du fer via la forge nous donnera du métal et ainsi de suite.

L’intérêt, c’est de créer une ligne de production efficace qui tourne toute seule.il est aussi possible de récolter des ressources en restant appuyer sur le cli gauche de la souris  pour augmenter le ratio de récolte, il est même possible d’améliorer la vitesse de cette méthode de récolte.

Actuellement, le jeu possède 6 cartes de jeu qui deviennent de plus en plus grandes avec des conditions spécifiques pour les dernières. Cela se passe en hiver, donc pour renforcer nos usines, il faut aussi alimenter en bois des braseros disséminés sur la carte pour éviter les handicaps du froid.

Mais c’est de l’accès anticipé. Le contenu est voué à évoluer. Gius Caminiti a d’ailleurs promis des biomes supplémentaires avec des boss uniques, des nouvelles mécaniques, et du rendu graphique amélioré.

En termes de rejouabilité, la génération procédurale des cartes aide. Aucune partie ne ressemble à la précédente. Les upgrades permanents que vous débloquez avec les pièces d’or vous encouragent aussi à vous relancer. C’est le principe du roguelite : vous échouez, vous progressez, vous revenez plus fort.

Addictif Mais Frustrant

Tower Factory est addictif.  Le système de mise en pause est ingénieux. Vous pouvez geler le temps (selon le mode choisi) et placer des bâtiments ou les vendre tranquillement. C’est un moment de décompression. Pour ceux qui veulent du pur stress, il y a le mode expert : pas de pause, ennemis plus puissants, récompenses plus généreuses.

Mais et c’est un gros MAIS, le jeu peut devenir énervant, mais comme on dit, c’est le jeu ma pauvre Lucette. La limite du terrain n’est jamais clairement indiquée. Vous placez une tour de lumière pour explorer, et puis, vous réalisez trop tard que vous avez gaspillé vos ressources en frappant le bord de la map invisible.

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La progression peut être chronophage. Obtenir assez de pièces d’or pour débloquer une amélioration demande plusieurs runs réussis. Mais pour réussir des runs, faut avoir les améliorations, on va tourner en rond au début, mais c’est le principe du Roguelite

Les tapis roulants peuvent se chevaucher par accident et briser votre chaîne de production sans avertissement et sans le remarquer aux premiers abords. Heureusement que ce genre de situation peut être corrigé avec des patchs, et je le rappelle, le jeu est en accès anticipé.

Pour ma part, un autre point faible qui est apparu sur le long terme, attendre que les boss arrivent peut sembler long (si on souhaite viser cet objectif) et j’aurais bien voulu avoir une option pour tout simplement accélérer le temps.

Charmant Mais Simple

Tower Factory adopte un style simpliste, coloré et accessible. L’interface est claire, épurée. Les icônes sont compréhensibles. Le système de couleur vous dit rapidement ce qui passe : rouge pour danger, vert pour tout va bien, du classique quoi.

Les bâtiments sont clairement reconnaissables. Les tours s’animent correctement. Les ennemis, une fois qu’on les regarde de près grâce au zoom disponible, ont des designs assez enfantins à leur manière.

Chill Attitude

La musique de Tower Factory colle à l’ambiance. Elle est plutôt douce, légèrement hypnotique. C’est du chill, comme on dit maintenant.

Pendant la nuit, quand les vagues arrivent, le son d’ambiance demeure discret, mais vous sentirez une légère montée de tension.

Un beau projet en devenir

Tower Factory est accrocheur, bien pensé, et amusant. C’est un jeu indépendant qui fait ses preuves dès maintenant, même en accès anticipé. Ceux qui aiment Factorio vont trouver du challenge. Ceux qui aiment les Tower Defense vont apprécier l’aspect gestion stratégique. Les deux en même temps ? C’est justement ici qu’on les réunit.

Malgré une ergonomie perfectible, progression un peu chronophage, une gestion selon frustrante et manque d’option comme l’accélération du temps, le jeu possède un potentiel et une croissance visible pour son futur.

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