Suffer The Night

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Graphisme6.5
Animation6.6
Gameplay7
Bande-son7.5
Intérêt7.2
7

Vous savez, il existe 2 types de gamers pour les jeux d’horreur, les passionnés en recherche de sensations fortes et ceux qui appellent leur maman à l’aide, pour ma part je suis un passionné qui appelle sa maman à l’aide, oui les jeux d’horreur et moi nous ne sommes pas copains à la base. CEPENDANT… il m’arrive d’en apprécier et Suffer the Night en fait partie, développé par Tainted Pact et édité Assemble Entertainment, les mêmes qui ont fait Massacre At The Mirage, je replonge dans les ténèbres pour votre plus grand plaisir et mon plus grand malheur.

Suffer the Night débute dans une ambiance de film d’horreur classique. Le joueur incarne Stacy, seule dans une cabane isolée pendant une tempête qui provoque une coupure de courant. La situation s’aggrave avec l’apparition d’un personnage inquiétant au visage pâle. Pour s’en débarrasser, Stacy doit terminer un jeu vidéo fourni sur disquette, l’action se déroulant en 1989.

L’histoire se développe ensuite en une aventure d’horreur avec de nombreux rebondissements. Bien que certains éléments puissent sembler prévisibles ou s’appuyer sur des clichés du genre, le jeu propose également des idées originales qui le distinguent des productions similaires actuelles. Les changements de ton, parfois exagérés, contribuent néanmoins à maintenir l’intérêt du joueur.

Le gameplay combine plusieurs concepts. L’idée centrale de jouer à un jeu dans un jeu est exploitée de manière ingénieuse. Le joueur alterne entre l’exploration à la première personne de l’environnement, la recherche d’objets et la résolution d’énigmes, et la progression dans une aventure textuelle. Cette dernière offre également la possibilité de regarder par-dessus l’épaule du personnage, créant des moments de tension.

Le jeu utilise efficacement les codes du genre horreur tout en y ajoutant des éléments originaux. L’ambiance oppressante de la cabane isolée, la menace mystérieuse et l’utilisation judicieuse du concept de jeu dans le jeu créent une expérience immersive. Bien que certains aspects puissent paraître familiers aux amateurs du genre, Suffer the Night parvient à se démarquer grâce à son approche unique du gameplay et son ambiance rétro des années 80.

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Honnêtement, je m’attendais à un classique jeu d’horreur simulateur de marche, mais le jeu évolue rapidement vers une expérience plus diversifiée qui me correspond plus.

Au-delà de votre cabine initiale, le jeu introduit une zone remplie de pièges qui transforme complètement le gameplay. Vous devrez éviter des pièges parfois loufoques et affronter divers ennemis à l’aide d’armes à feu et d’un pied-de-biche. Le jeu propose même des combats de boss, bien qu’ils ne soient pas particulièrement mémorables.

Les sections de jeu axées sur l’évasion des pièges sont assez percutantes, nécessitant des réflexes rapides et un bon sens du timing pour survivre. Les énigmes, bien que relativement simples, sont logique à l’ambiance pour leur résolution. Elles sont conçues de manière à ne pas obliger les joueurs à chercher trop loin pour trouver les indices nécessaires, rappelant un style de conception old-school.

Une mécanique intéressante est l’utilisation d’un scanner pour localiser des objets essentiels à la progression et affronter l’invisible.

Cependant, l’obscurité omniprésente du jeu peut poser problème. Bien que l’atmosphère sombre soit typique des jeux d’horreur, elle peut parfois rendre difficile la localisation d’objets importants surtout sur des écrans récents style Oled.

Certains joueurs pourraient être tentés d’ajuster les paramètres de luminosité de leur écran pour mieux voir l’environnement, surtout que sur le plan visuel, le jeu ne brille pas pour ses graphismes qui peuvent passer du propre au moyen voire médiocre selon les endroits. Encore une fois, nous sommes en présence d’un jeu indépendant, selon chaque développeur tout peut varier.

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Suffer the Night offre une expérience de jeu d’horreur avec sa bonne dose d’adrénaline, mêlant exploration, énigmes et combats. Malgré quelques défauts mineurs, le jeu sait garder la formule pour les amateurs du genre. Sa durée de moins de cinq heures est bien calibrée, permettant de maintenir l’intérêt sans s’essouffler (et tant mieux pour moi aussi ah ah).

L’atmosphère tendue et inquiétante est présente tout au long de l’aventure, maintenant les joueurs en alerte constante. Les moments effrayants sont nombreux, bien que certains éléments, comme les ennemis et les pièges, puissent parfois sembler exagérés et soient assez prévisibles. Néanmoins, le jeu réussit à créer une tension palpable qui garde les joueurs engagés.

La bande son adopte un style de mélange musicaux, on peut avoir le minimum pour le coté oppressant puis passer à un coté métal ou baroque/classique rappelant Castlevania et d’autres titres similaires selon les moments.

Le jeu étant un jeu indépendant, ce dernier n’est disponible qu’en anglais, il n’y a pas de traduction française.

Suffer the Night est un jeu d’horreur qui se démarque par son approche novatrice du gameplay. Le titre propose une expérience variée mêlant exploration, énigmes et combats, tout en intégrant un concept de jeu dans le jeu.

Le jeu introduit régulièrement de nouvelles mécaniques, assurant un renouvellement constant de l’expérience. Bien que certains aspects puissent présenter des imperfections et que les changements de ton soient parfois brusques, ces éléments ne nuisent pas significativement à l’immersion.

Malgré une réalisation assez déséquilibrée sur les graphismes, Suffer the Night réussit à surprendre le joueur et à maintenir son engagement, malgré quelques incohérences mineures. L’originalité de son approche en fait une expérience d’horreur divertissante et distinctive dans le genre.

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