Dragon’s Dogma 2
Presque 12 ans. C’est le temps (et la patience) qu’il aura fallu attendre pour obtenir cette suite. On dit souvent que plus c’est long, plus c’est bon (…)
On va vérifier si ce dicton est valable pour Dragon’s Dogma 2.
Comme je vous le disais, c’est en 2012 que les premières idées ont émergée concernant une suite mais il faudra attendre la sortie de Devil May Cry 5 en 2019, pour voir les choses sérieuses commencer. C’est essentiellement le monde ouvert qui a demandé beaucoup de temps à l’équipe car ils ne voulaient aucunes transitions de chargements entre les zones.
Grâce au moteur RE Engine, celui même utilisé pour Resident Evil 7, légèrement modifié pour correspondre au mieux à l’utilisation justement d’un monde ouvert. Eliminer les temps chargements n’était clairement pas chose facile venant de ce type de moteur.
Le résultat est une réussite. C’est dense, diversifié et le titre possède une excellente profondeur de champs. Le tout, comme je vous le disais, sans écran de chargement. Les effets de lumières rendent l’atmosphère de nuit encore plus belle.
On peut toutefois noté une légère perte de performance (probablement sur les deux consoles mais j’ai ici testé la version Xbox Séries X).
J’ai regardé si d’autres manifestaient ce soucis sur la version PC et je n’ai rien trouvé…
Mais ça n’empêche en rien le plaisir de jeu tant elles sont minimes et peu présentes.
L’IA a elle aussi bénéficié d’un soin tout particulier. Que ça soit pour vos compagnons d’aventure ou les ennemis afin de rendre les combats plus dynamiques. Ils peuvent vous poursuivre rendant parfois l’évasion presque impossible.
Vous incarnez l’insurgé, un humain dont le coeur a été dévoré par un dragon. C’est ce point qui marquera le début de votre quête de vengeance. Vous serez au coeur de tension entre différentes factions. Vous remarquerez que souvent ces querelles sont futiles et sans fondements.
Par rapport au premier opus, nul nouveauté dans la narration de l’histoire. Vous allez croiser beaucoup de monde et 90% des dialogues avec les pnj ne vous serviront à rien dans la trame principale. Les quêtes sont souvent présentes pour vous pousser à évoluer dans votre progression.
Mais la beauté du titre, je le répète, c’est que c’est un monde ouvert. C’est en quittant les balises que vous allez en prendre pleinement conscience. C’est bien simple, par moment, on pourrait penser que nous sommes devant un MMO tellement l’univers est riche en dehors du scénario principal.
Attendez-vous à combattre des personnages dantesques. Le géant de bronze est un affrontement remarquable et vous rappelera des mécaniques empruntées à Shadow Of The Colossus.
Regrettons néanmoins une ergonomie qui par moment vous fera perdre quelques cheveux (si vous avez encore la chance d’en avoir). C’est parfois très pénible tant les menus sont lourds.