Final Fantasy XVI

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Graphismes9.7
Animation9.3
Gameplay9
Bande Son9.7
Intérêt9.2
9.4
Ce n’est pas un Final Fantasy comme on l’entend, essentiellement dans sa forme. C’est plus une odyssée assez linéaire qui pourrait au final s’apparenter à un jeu d’action comme Devil May Cry (Ryota Suzuki, responsable pour tout l’aspect combat du titre est un ancien de chez Capcom qui a travaillé sur Devil May Cry V) ou Bayonetta, l’aspect RPG étant quand même largement mis de côté, mais n’est-ce pas là finalement la force de Final Fantasy, de vouloir sans arrêt revoir sa recette, son environnement, ses personnages. Parce que si vous le prenez pour ce qu’il est et que vous oubliez deux minutes son nom, c’est une vraie claque, un vrai jeu next-gen, une superbe exclusivité pour la PS5 qui doit bien faire pleurer les fans du côté de chez Xbox. Tant pis pour eux, ils n’avaient qu’à avoir les deux consoles. L’inverse est d’ailleurs aussi vrai. Grandiose. Voilà sans doute le mot qui sied le mieux à ce Final Fantasy XVI.
   
Il n’est pas sans défaut, c’est vrai, on peut chipoter, c’est vrai, on peut parfois râler aussi, mais soyons sérieux, ce titre nous transporte, c’est la grosse fessée pepette tout nu devant tout le monde. La réalisation est juste dantesque avec un sens de la mise-en-scène qui fait frémir de plaisir. Il n’y a absolument aucune critique à donner à un titre aussi bien réalisé que cela. On est là pour prendre des leçons. On est là pour apprendre et jouir de l’instant présent. Final Fantasy XVI est une dinguerie et je pense qu’il le sait très bien. Les développeurs ont mis tout ce qu’ils pouvaient mettre et qui pouvaient leur faire plaisir dans ce titre. C’est du grand art. 
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Le gameplay a énormément gagné en nervosité, fini la simulation de légumes mous. Il va falloir se battre et c’est tant mieux pour un titre qui est plus orienté action. La direction artistique est somptueuse avec des personnages bien japonais mais dans un style pas trop enfantin quand même. Les combats se déroulent en temps réel, ils sont dynamiques et bien pêchus même s’ils peuvent à la longue révéler une certaine répétitivité. Les combats manquent un peu de profondeur pour un beat-them-all mais pour un RPG, on peut dire que le curseur a été poussé assez loin.

 

Square Enix peut en tous cas dire merci à l’équipe à qui on doit le succès de Final Fantaisy XIV. Point de jeu en ligne cette fois-ci mais une qualité narrative indéniable qui permet au titre d’être très accrocheur malgré quelques défauts de rythme. Le jeu s’inspire en tous cas de la lutte des classes et confronté les noblions aux esclaves en faisant le choix d’une vision assez moderne et romancée. Vous verrez que les héros arborent une sorte de signe distinctif sur leur visage. 
On est en droit de ne pas aimer Final Fantasy XVI pour ce qu’il est car il est clair qu’il ne s’inscrit pas vraiment dans la continuité de ce qu’on connaît. Mais pour ma part, je pense qu’il faut mettre la rancoeur de côté et accepter l’évolution telle qu’on nous la sert car elle est hautement qualitative même si certains diront que les phases d’action sont très souvent coupées par de longues cinématiques.
C’est du Final Fantasy quoi! Mais avec une touche de Game of Thrones très assumée dans les sujets abordés mais aussi dans les faits : le jeu est très violent et on y retrouve aussi du sexe. Cela vaudra à la série ses critiques d’occidentalisation mais avouez quand même qu’il y avait pire référence! Et cela se ressent en terme d’écriture car Final Fantasy XVI déploie avec malice son scénario, pas à pas, avec un style accrocheur sans pareil. La bande sonore de Final Fantasy XVI est superbe, avec des compositions orchestrales épiques qui renforcent l’immersion dans le jeu. Alors oui, ce n’est pas un Final Fantasy si on observe la transition RPG-beat-them-all, mais c’est un incontournable. Malgré quelques longueurs, c’est sublime!

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