World End’s Club

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Graphismes8.1
Animation7.9
Jouabilité6.6
Bande son8.1
Intérêt7.5
7.6

 

Attention les petits poulets. Vous pourrez lire ça et là que World’s End Club n’est pas terrible, n’est pas ci, n’est pas ça, alors avant tout, une mise-au point s’impose. Worlds End Club est un visual novel. Si vous n’aimez pas, pas de problème mais chers testeurs, arrêtez d’en dégoûter les autres, ce n’est pas un genre ennuyeux et sans gameplay, c’est un jeu qui n’est juste pas pour vous.

Un visual novel, c’est contemplatif. Et justement, World’s End Club affiche un design character très mignon et est doté de belles phases d’anime. Le jeu fourmille d’embranchements, ce qui garantit une bonne replay value pour ceux qui aiment le genre. Et c’est bien là tout le problème. Nis OF America prend ici un risque en éditant un genre très niche mais on peut les comprendre, autant tenter l’aventure avec un jeu comme World’s End Club qui bénéficie d’une jolie réalisation.

Et le jeu arrive à faire un démarrage canon car il aligne directement plein de promesses : une belle réalisation, un design original et un grand nombre de personnages avec qui on a grande hâte de faire connaissance. Cerise sur le gâteau, le jeu utilise une recette magique même si maintes fois rencontrée, le fameux parc d’attractions qui va bien. Et moi j’adore ça, les parcs d’attractions dans les jeux vidéo.

Et figurez-vous que vous vous retrouvez malgré vous participant à un jeu mortel. Il y a un système de bracelet mystérieux qui révèle ce que son partenaire doit accomplir, sauf qu’on ne sait pas qui est son partenaire dans le groupe. Le tout est orchestré par une sorte d’avatar mignon aux allures d’Harley Queen en SD remixée par Daganronpa. D’un point de vue narratif, on ne peut en tous cas pas s’empêcher de penser à Alice in Borderland. Vous voyez en tous cas désormais l’intérêt du grand nombre de personnages de jeu.

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Le regret principal que l’on a pu lire un peu partout est la légèreté du gameplay et la narration qui prend le contrôle peu à peu sur le reste. On juge le jeu ou le genre là? Car c’est quand même bien la le principe même du visual novel : proposer une expérience narrative bien plus riche qu’ailleurs. Et le titre fait plutôt bien les choses puisque le titre se permet une belle analyse sur les relations sociales entre les différents protagonistes de l’histoire.

 

   

 

Ceux-ci se retrouvent dans de solides conflits mettant en péril leur amitié. Le stress est en effet à son comble alors que les différents personnages se retrouvent confrontés à des destins plus ou moins heureux.

Doté d’une belle direction artistique et d’un character design trognon, World End’s Club ravira les amateurs du genre. C’est joli et ambiancé par des musiques agréables et c’est exactement l’objectif d’un visual novel.

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