Cannon Dancer – Osman

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Graphismes7.4
Animation7.1
Gameplay7.2
Bande Son7.4
Intérêt6.2
7.1
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Cannon Dancer pour le Japon, Osman pour l’occident. Si vous ne connaissez pas ce titre d’Arcade édité par Data East, c’est bien normal, rassurez-vous, car c’est bel et bien la toute première fois qu’il est porté sur nos consoles de salon. Techniquement parlant, on a affaire à un titre plus ou moins du niveau de la Neo Geo. Il n’y a pas moultes effets spéciaux mais quand même des petits effets sympatoches, néanmoins, je pense que sur Megadrive ou Super Nintendo, cela aurait été un carnage tant le titre propose des sprites assez gigantesques.

 

 

La direction artistique est vraiment déjantée : clairement, la prise de substances illicites est assumée. On se retrouve dès lors avec une sorte de Strider perdu dans un level design à la Sonic et avec pas mal d’influence graphique de Cho Aniki. Rien que ça.

 

Le gamplay est assez intéressant car on peut frapper, mais aussi sauter, glisser et s’accrocher aux décors dont les tracés ressemblent à des montagnes russes. Un beat-them-all avec des pentes à 80 degrés et autres inclinaisons qui proposent parfois des loopings complets, c’est plutôt innatendu. Et ce point est à la fois une force et une faiblesse. Une force, car oui, l’expérience proposée est unique avec ces plate-formes dont l’inclinaison défie la gravité. Le fait de pouvoir également s’accrocher ce un  plus. Une faiblesse, car vos réflexes de gamer ne seront pas au rendez-vous, on a en effet pas l’habitude de se promener sur ces sections inclinées et de devoir gérer ou doser des sauts parfois étranges. Alors, je sais, vous allez me dire que ça ressemble à Stider, mais franchement, Strider était beaucoup plus accessible.

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Le jeu ne vous laisse d’ailleurs pas vraiment de répit. Je sais bien que le principe du jeu d’Arcade est d’essayer de vous soutirer un maximum d’argent mais ici, la vélocité de certains ennemis, leur apparition en dernière minute qui ne vous laisse même pas le temps de réaliser leur présence est très punitive car à peine arrivés sur l’écran, les ennemis vous tirent dessus et ne vous laissent au final quasiment aucun échapatoire.

 

C’est tout de même assez frustrant car j’ai bien du tirer partir du mode crédit infini pour progresser dans le jeu. On croirait presque que le bouton « continue » fait partie du gameplay. C’est hyperdur voire impossible entre des ennemis très belliqueux, des tirs trop rapides et une gestion de l’environnement dure à appréhender.

 

Au final, cette fausse compilation vous propose simplement le jeu dans sa version japonaise et sans sa version occidentale. Le titre est assez cher pour un jeu juste émulé, même si la qualité du jeu n’est pas à contester. Cela reste une curiosité intéressante mais l’expérience reste courte. Le jeu utilise donc sa difficulté extrême en renfort : il vous sanctionnera au moindre écart. Mais il est vrai que le jeu a plutôt bien vielli. En revanche, 30 euros, ça ne me semble pas du tout justifiable.

 

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