Dirt 5

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Graphimes9.8
Animation9.9
Jouabilité9.8
Bande son9.2
Intérêt9.8
9.7

Il était temps. Enfin un jeu de course bien orienté Arcade à la Sega Rally. Enfin des courses délurées pas réalistes et assumées. Enfin des sensations de dingue, de la boue qui salit allègrement les voitures. On fait splicht et plof. On roule dans l’eau et dans la neige et on adore ça. Fini les mondes ouverts qui vous enferment dans une palette de couleur, dans un environnement. New York, l’Afrique du Sud, la Grèce, l’Italie. Le jeu vous fait voyager sans se justifier et c’est top. Et quand la météo n’est pas raisonable et que la nuit tombe sur le jeu sans crier gare, on sort les lumières, on profite des effets pyrotechniques, des feus d’artifices, des lasers. Allez-y, mettez encore de la fumée, des avions, des dirigeables. Faites des décors un monde joyeux à visiter, un ride qu’on a plaisir à découvrir. Chaque stage est une surprise, une récompense.

Si le jeu m’avait fait un peu l’effet d’une douche froide à chaque fois que je le voyais tourner, que ce soit lors des présentations aux conférences en ligne de Microsoft ou que ce soit en visionnant des trailers sur Youtube, sur ma console, l’effet est tout autre. J’ai voulu donner une chance au jeu puisqu’il est quand même disponible sur le gamepass. Et le constat est là… S’il quitte le gamepass, je vais sûrement me l’acheter tant le titre me procure des sensations qu’aucun jeu de course ne m’a donné depuis bien longtemps. C’est Arcade. C’est fun. C’est beau. C’est festif. Les ambiances sont absolument géniales avec des palettes de couleur qui passent du flash au grisonnant si jamais le ciel se couvre et que la météo se fâche. C’est bien simple, je n’arrive absolument pas à lâcher le jeu tant il vient me caresser dans le sens du poil et m’offrir au final tout le contraire de ce que les productions offrent aujourd’hui en terme de sensations.

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Le jeu va bien loin dans les détails avec des salissures, des dégâts très évolutifs, du ray tracing absolument somptueux. Des zones vraiment crades dans le bon sens du terme. Des effets de lumière sublimés par le HDR. Dans les décors, les développeurs se sont lâchés entre les confettis, les hélicoptères, les ballons. apprêtez vous à vous cogner contre vos adversaire et à prendre des raccourcis dans les fougères. Dirt 5, c’est du fun et seulement du fun. Si vous cherchez une simu, passez votre chemin.

Dirt 5 est vraiment généreux car les décors sont franchement à couper le souffle. Il explore des ambiances vraiment distinctes : le chaud, le froid, le vent, la pluie, les montagnes, les villes, c’est vraiment super dépaysant. Vraiment, le seul point un peu décevant dans le jeu, ce sont les dialogues tellement mal écrits, tellement lourds, qu’on s’en serait juste bien passés tellement le reste est parfait. Rien que l’intro tonitruante du jeu nous met en condition. Et que dire de cette bande-son absolument idéale qui explore là aussi bien des genres. Le jeu fonctionne à la récompense et vous débloquerez donc ainsi de plus en plus de nouveaux circuits. Et ils sont vraiment nombreux. Il est vrai que l’on retrouvera quelques environnements mais la sélection est vraiment royale et si certains parcours peuvent se ressembler, ils sont remixés avec intelligence en nous faisant conduire à l’aube, de nuit, bref, à différents moments de la journée tout en proposant même une évolution de la luminosité au fil des tours.

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Outre les courses classiques, vous aurez divers types de course comme des courses de vitesse sur terrain ovales (pas forcément les meilleures), des courses seules dans des terrains accidentés à l’extrême, des arènes où il faudra effectuer des cascades mais aussi des courses sur glace où les dérapages sont rois.

Vous m’auriez dit que ce jeu est un nouveau Sega Rally, je vous aurais cru. On retrouve même les aurores boréales de la version Xbox 360. Codemasters a vraiment frappé fort avec ce Dirt 5. Electronic Arts a visé juste en rachetant la société anglaise. Et si Need or Speed allait pouvoir retrouver ses couleurs d’antan?

 

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