Assassin’s Creed Mirage
Assassin’s Creed c’est un peu le Fifa du genre. Chaque année, on s’attend à un nouvel opus.
Pourtant, le dernier de la série est sorti en 2020 soit il y 3 ans.
Est-ce que cette pause a été bénéfique pour la saga ?
Tout d’abord, nous sommes clairement sur un retour aux sources. Contrat, meurtre et discrétion sont les mots d’ordre de votre aventure.
Nous allons en apprendre plus sur Basim, le personnage de cette histoire, que nous avions déjà rencontré dans le précédent épisode, Valhalla.
C’est son apprentissage et son évolution dont nous allons être acteur.
Au travers de visions qui vont l’amener vers de nombreuses réflexions et le pousser à rejoindre le clan. Roshan, un maître assassin décide de le prendre sous son aile et de former le jeune homme. L’histoire nous pousse à en apprendre plus sur notre héros et son environnement afin de comprendre comment il est devenu le personnage que nous connaissons.
La ville, Bagdad, vit. Et ça se sent. Par des discutions entendues discrètement dans les habitations, des effets lumières tamisées, la population qui a son habitude et son quotidien. Le vrai soucis du détail.
Le retour aux sources passent aussi par un autre point : 20 heures pour terminer la trame principale. Et environ 30 pour obtenir le contenu 100 %.
Oui, face aux autres, ça fait peu. On peut en partie l’expliquer par une carte bien plus petite (forcément) et une équipe de dev réduite.
Soit on avait moins mais de bonnes qualités. Soit tout autant mais au rabais.
Il y a bien entendu du craft et des items par milliers à récupérer.
Exit aussi le côté RPG et son arbre de talent. Ici, ce qui compte, c’est le matos que vous avez. Point.
Pour éliminer vos cibles, vous ne devrez compter que sur votre équipement et votre talent manette en main.
Perso, j’ai pris plus de plaisir de cette façon. C’est clairement un rappel aux premiers AC qui savaient se focaliser sur l’essentiel.
Bot ? STFU Noob !
A l’heure où on applaudi les IA par leurs résultats impressionnants dans notre quotidien, c’est encore loin d’être le cas dans les jeux vidéo.
Trois niveaux de recherche sont présents.
Le premier : les gardes vous reconnaissent et n’hésiteront pas à vous attaquer.
Le second : des archers se positionnent sur les toits.
Le troisième : un mercenaire vous traquera sans relâche pour vous éliminer.
Les combats d’ailleurs sont assez difficiles et inégaux. Vos adversaires disposants de plus de possibilités d’attaques et de parades que vous n’avez pas.
Ne parlons même pas de l’acharnement que certains auront sur vous. Cette situation peut rapidement être frustrante.
Visuellement, j’ai trouvé le jeu beau mais clairement sans plus. Rien de révolutionnaire, rien d’incroyable depuis les derniers AC (voir même un cran en dessous).
Alors certes, les graphismes ne font pas d’un jeu un bon jeu. Je suis d’accord. Mais si on ajoute à ça les bugs habituels des AC (figer lors d’escalade par des obstacles invisibles, encore et toujours présent) ça fait beaucoup de « c’est dommage ».
Disons qu’au final, Mirage c’est un Assassins Creed. Ni plus ni moins.