Elden Ring
Elden Ring, voilà un jeu qu’on attendait depuis pas mal de temps.
Nouveau titre de Fromsoftware (papa de la saga Dark Souls) et écrit avec la collaboration de George RR Martin.
D’emblée, ça vend du rêve, on ne va pas se le cacher.
Le projet est lancé en 2017, annoncé officiellement lors de l’E3 2019, la sortie pour janvier 2022, il subira finalement un report pour le mois suivant.
Donc, il y a quelques jours, je me lance dans l’aventure Elden Ring.
Ayant joué à Demon’s Souls lors de la sortie PS5, j’ai rapidement abandonné car me retrouver bloqué dans un couloir face à un ennemi et ne plus pouvoir avancé… ce n’est pas pour moi.
Le niveau de difficulté étant assez élevé (il n’y pas de choix de type easy/hard, c’est pareil pour tout le monde).
Bref, Elden Ring, monde ouvert, ça devrait aller (HAHAHAH, naïf que je suis).
Les débuts sont prometteurs, on nous explique que bien que nous sommes un « sans éclat » nous sommes voué à accomplir de grandes choses dans l’Entre-Terre.
Le Elden Ring a été détruit entrainant la dispersion de ses fragments, les runes majeures. Que nous n’avons pas vu que nous sommes un sans éclat.
Autrefois honoré par la présence du Cercle(Elden Ring) et de l’Arbre-Monde, le royaume est maintenant gouverné par les descendants demi-dieux de la reine Marika l’Éternelle, chacun possédant un éclat du Cercle d’Elden qui les corrompt et les empoisonne par leur pouvoir.
Nous incarnons un Sans-éclat, un exilé de l’Entre-terre qui a perdu la grâce du Cercle, rappelé après l’Éclatement, qui doit traverser le royaume pour trouver toutes les runes majeures, restaurer le Cercle d’Elden et devenir le Seigneur d’Elden. (Wikipedia)
Vous avez le choix entres plusieurs classes :
- Vagabond (qui est en fait un chevalier exilé),
- Héros (décrit comme un descendant d’un chef tribal),
- Guerrier,
- Prisonnier,
- Bandit,
- Astrologue,
- Prophète,
- Samurai,
- Confesseur
- et Indigent (lui il commence avec rien. Un gourdin, un petit slip et c’est parti).
Il était dit sur internet qu’il était beaucoup plus facile de commencer l’aventure avec Vagabond si nous sommes débutant. C’est ce que j’ai fait (le résultat est mitigé).
Me voilà donc, sortant d’un temple, laissé pour mort avec mon armure, mon bouclier et ma soif d’en découdre.
Lorsque vous sortez de ce bâtiment, un grand colosse sur un destrier se trouve sur votre chemin.
« Tu vas voir toi, je vais en faire qu’une bouchée ! »
Il n’en fut rien. Très rapidement tué par ce boucher, j’ai décidé de voir plus petit avec les animaux qui m’entouraient. Ils ne tiendront pas longtemps face à moi.
Après avoir compris la prise en main, on explore la carte.
Ici pas de quête à proprement parlé. Ici et là quelques PNJ solliciteront votre aide pour une demande bien précise, mais c’est tout.
Vous devez accomplir votre destin, vous le sans éclat. Devenir le Seigneur d’Elden.
L’énorme différence face un Souls c’est qu’on ne bute pas sur un ennemi. On peut très bien fuir (on le fait très souvent d’ailleurs, et très bien) et revenir une fois qu’on a un peu plus de maitrise et d’équipements.
Pour ma part, j’ai d’abord fait le choix d’explorer. Dévoiler la carte au maximum et découvrir des sites de grâce (point de contrôles). C’était pas idiot car j’ai finalement eu « un peu » plus de facilité par la suite.
Le monde est truffé d’ennemis. Certains sont simples, d’autres nettement moins sans être pour autant des Boss. Il faut découvrir leurs mécaniques propres afin de trouver leurs faiblesses.
C’est avec certitude que je peux vous dire que vous allez mourir encore et encore et encore face à Margit le Déchu. Et ce n’est pas grave. Vous pourrez partir et y revenir plus tard avec plus d’expérience et un meilleur équipement. C’est le principe même du jeu.
Alors, GOTY ?
Oui, sans aucun doute mais pas pour tout le monde.
C’est un jeu punitif qui ne récompense pas comme il se doit. Ne vous attendez à trouver du bon loot en tuant une énorme créature. Souvent les boss auront 3 voir 4 coups d’avancent sur vous. Vous aurez aussi quelques bugs de collisions. Des chutes non volontaires (là ou le boss ne tombe jamais lui…).
Vous l’aurez compris : c’est un jeu exigeant ! C’est à forcé d’acharnement que vous arriverez à votre but. Parfois après 40 essais ! Mais la satisfaction quand vous y arrivez !
Si vous m’aviez vu quand ce grand bouffon est tombé de ma main, la danse de la joie dans mon salon !
Le jeu est immense et saura vous donner des heures et des heures de jeu.
Sans le vouloir en explorant, je suis arrivé un point où on proposait d’aller à la fin du jeu (ce que je n’ai pas fait) mais c’est pour vous montrer à quel point nous ne sommes pas dans un jeu couloir mais face à un vrai monde ouvert.
Par contre, autant on peut saluer la DA qui est prodigieuse. Tantôt magnifique avec une foret luxuriante et vivante avec une magnifique nuit étoilée, tantôt angoissante avec une ciel rouge et un sol jonché de cadavres.
Mais techniquement, c’est pas toujours très net. Les textures datent d’une autre époque.
C’est vrai.
Mais on s’en fou.
Ce n’est pas ça qui fait le jeu et il en est le parfait exemple.