Far Cry 6

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Graphismes8.2
Animation8.4
Gameplay8.3
Bande Son8.5
Intérêt7.6
8.2

Far Cry nous revient pour un 6ème opus. La licence parvient-elle à se renouveler ou continue-t-elle simplement son petit bonhomme de chemin?

 

Même si la musique de l’intro du jeu n’est pas extraordinaire, il faut reconnaître que le petit côté intro de film à gros budget a de quoi séduire. C’est stylé.

 

Le pitch de Far Cry 6 ne va pas chercher bien loin puisqu’il fait appel une fois de plus à notre soif de liberté. Nous sommes en effet confronté à un dictateur qui règle dans les Caraïbes. Celui-ci fait régner la terreur sur l’île de Yara. Forcément, on a qu’une seule envie, le dézinguer. Toute ressemblance avec Far Cry 4 (ou Just Cause 3) ne serait que fortuite. Ben voyons.

 

Après, le jeu est rondement bien améné et bien écrit. La série prend de plus en plus de corps. Ne vous laissez d’ailleurs pas trop influencé par les cinématiques sont le framerate a été réduit, peut-être pour se rapprocher du cinéma : un choix compréhensif mais inopportun tant le rendu est franchement raté. Rassurez-vous, le jeu, lui, tourne en 4K/60FPS.

Le début de Far Cry est d’ailleurs plutôt étonnant car Ubisoft nous avait habitué à de grandes étendues à visiter mais l’histoire démarre plutôt dans un univers relativement calfeutré, pas vraiment ouvert, mais qui privilégie du coup une très grande beauté en terme de réalisation.

 

Far Cry 6 manque souvent de clarté dans son agencement de missions. Les phases de recherche sont anormalement longues et parfois déroutantes. On ne sait plus trop où chercher et il faut trop souvent consulter la carte, ce qui casse le rythme et ne donne pas un côté très naturel à la progression.

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L’intelligence artificielle de vos ennemis et de vos amis aussi d’ailleurs est complètement aux fraises. Il ne faudra pas être très fin pour progresser facilement dans le jeu.

 

On notera aussi que l’aspect RPG initié dans les derniers opus a un peu été mis de côté, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soir. Cette fois-ci, c’est l’aspect vestimentaire qui apportera des aptitudes à votre personnage. Une nouveauté bien sympathique est l’arrivée du suppremo. Il s’agit d’une arme que vous porterez sur votre dos. Elle se décline sous plusieurs types d’arme et nécessite un temps de rechargement important entre chaque utilisation.

D’un point de vue technique, j’ai apprécié le travail sur les ombres qui balayent le sol de manière dynamique et convaincante. La végétation est brassée par le vent et leurs ombres au sol sont réalistes. Si le jeu a parfois bien du mal à installer l’histoire pourtant si prometteuse, le contenu, lui, est au rendez-vous et donne plutôt le vertige. Si vous êtes fan de quêtes annexes, c’est juste dingue. Autre point de réussite, le ray tracing qui est vraiment au poil lorsque le temps est pluvieux. Et lorsqu’on conduit les véhicules et que l’on se déplace rapidement, on remarque que la spacialisation du son est excellente.

L’histoire de Far Cry 6 a franchement du mal à démarrer, à la manière d’un tutorial bien trop long, mais une fois lancé, on découvre un titre d’une grande richesse et d’une grande profondeur même s’il n’est pas exempt de défaut et son défaut le plus grand est sans aucun doute sa recette éprouvée, remâchée et resucée.

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