Gematombe
Le pitch de Gematombe? Quand Puzzle Bobble (Bust A Move) rencontre Arkanoïd. Avez ça, tout est dit. Vous disposez d’une plate-forme qui vous permet de rattraper la balle quand elle revient et vous avez la possibilité d’incliner votre tir afin de l’ajuster et d’optimiser un maximum de rebonds entre les tuiles colorées. Plus vous ferez de combos, plus vous effectuerez une attaque puissante.
Vous choisissez un des personnages et vous finissez le jeu en moins de 30 minutes. Ok, ok, vous pouvez encore terminer le jeu avec chaque personnage mais pas sûr que ça mettre beaucoup de beurre dans les épinards. Le concept du jeu est sympatoche mais le manque de contenu est juste dingue. C’est vraiment exagéré. On dirait que les développeurs ont eu une idée et qu’ils ont décidé de ne rien en faire.
Le côté compétition est cependant bien sympathique puisqu’il s’agit de vider son tableau ou plutôt de faire succomber votre adversaire sous une avalanche de tuiles colorées. A deux, c’est assez amusant mais cela reste limité = il n’y a par exemple pas de jeu en ligne. Seul, je ne suis pas certain qu’on y revienne. On tourne très vite en rond, faute de contenu.
Faute de contenu et de renouvellement des idées, Gematombe ne marquera sans doute pas les esprits et c’est dommage car l’idée de départ était plutôt bonne, elle n’a juste pas réussi à se développer. Le character design basé essentiellement sur des méchants mignons de la mythologie est plutôt réussi mais il y a au final peut de personnages jouables et donc peut de stages à se mettre sous la dent. Vous terminerez le jeu d’une traite en un petit quart d’heure sans avoir pour autant envie de recommencer tant votre soif de découverte ne sera pas sollicitée. Il est cependant vrai que vous pouvez rejouer une partie en découvrant l’histoire peu intéressante de chaque personnage.
