Intrepid Izzy
Pas si Izzy que ça (haha), Intrepid Izzy vous invite dans un jeu « indé » de plate-forme-action-metroidvania. Les graphismes en haute résolution sont assez soignés mais on regrettera un manque de profondeur et d’effets spéciaux. Peu de srolling et peu d’animation dans les décors font que ce jeu est joli mais pas transcendant, il souffre tout simplement d’un manque de moyen. On est sur un très joli jeu 16 bits ou à la limite 32 bits mais qui tourne sur Xbox Series X.
Le gameplay bien qu’amusant a un certaine rigidité mais propose des clins d’oeil intéressants aux classiques du jeu vidéo comme par des hadoukens qui ne sont pas disponibles à volonté mais dont le stock est fonction d’une jauge mauve que l’on peut remplir à l’aide de cristaux de la même couleur. On peut se faire toucher quelques fois mais pas trop : là aussi, votre vie est représentée par des coeurs façon Zelda. Coup de poing, coup de pied, saut et hadouken en guise de magie, c’est à peu près tout pour vous aider à progresser dans les niveaux labyrinthiques de ce titre qui est bien moins linéaire qu’il n’y paraît. Les ennemis sont assez faciles à affronter car ils ont tous leur manière d’agir. Il suffit d’apprendre la manière dont on s’en débarasse et exécuter la bonne méthode jusqu’à la fin du jeu.
Pour être complètement honnête avec vous, je ne suis pas un fan de metroidvania et j’ai eu un peu de mal à accrocher à certaines phases de jeu. Ce sont les animations humoristiques et les ambiances parfois directement inspirées de l’univers de Sonic qui m’ont poussé à continuer. J’ai en effet trouvé les environnements riches et variés même s’il reste à chaque fois un goût de trop peu dans la réalisation. Le jeu reste propre mais il n’est pas grisant. La réalisation fait très flash et aujourd’hui, je trouve que ça ne passe plus.
Néanmoins, quelques heures plus tard, on se retrouve toujours embarqué dans une aventure qui donne envie d’en voir toujours plus. On est clairement sur du snack gaming que l’on peut relancer entre deux triple-A car Izzi l’intrépide à ce je ne sais quoi de sympathique qui fait que l’on repense de temps en temps à elle.
