Sackboy : A Big Adventure




Certains stages sont jouables à deux en local mais le jeu devrait proposer un mode 4 joueurs en ligne, offrant une bonne rejouabilité au titre même si le level design n’est pas toujours très inspiré et que les boss sont d’une platitude… Quel manque de challenge. Un public jeune n’y verra sans doute que du feu mais des vieux brisquards comme moi verront tous les travers d’un level design parfois médiocre lui sauter aux yeux. Il faut en tous cas aussi avouer que l’expérience de jeu n’est pas hallucinante en terme de gameplay tant Sackboy semble cousu de fil blanc. Circulez, y’a rien d’original à voir : les possibilités sont basiques et peu nombreuses. Et c’est sans doute à cause de cela qu’on a l’impression de faire rapidement le tour de ce jeu qui manque un peu de surprise, plus en tous cas que l’aspect purement technique.
Sackboy est un titre édulcoré qui encourage le joueur à explorer pour collectionner. Cela plaira sans doute à certains joueurs mais il s’agit vraiment d’un cache-misère. En l’absence de projet vraiment finalisé, on a caché des petites trucs un peu partout dans le jeu. Et vraiment, le pire dans tout ça, c’est que je n’arrive pas à me fâcher contre ce jeu alors que je sens que je devrais. MAis c’est à ce moment précis que le Sackboy tout mignon revient pour me montrer qu’il a aussi des passages vraiment très chouettes à jouer. Je pense par exemple aux niveaux musicaux où l’on retrouve par exemple Bruno Mars aux commandes.
Et le vrai reproche qu’on peut sans doute encore lui faire est on utilisation très limité de la DualSense. A ce moment clé où tous les regards sont tournés vers elle et où il faut convaincre que cela ne sera pas juste un gadget du début de vie de la PS5, le choix est plutôt malvenu.
Au final, Sackboy est un bon petit jeu mais qui profite de l’absence d’un grand nombre de jeux à la sortie pour être vendu 70€ qu’il en vaut la moitié.