Sand Land : le dernier hommage à Toriyama
Sand Land, les fans de Dragon Ball connaissent déjà (dans la majorité) mais voici un petit topo pour les autres.
Sand Land (サンドランド, Sando rando ) est un manga d’Akira Toriyama, prépublié au Japon dans le Weekly Shōnen Jump #23 à #36/37 en 2000 et édité en français en 2002 par Glénat dans un volume unique. L’action se déroule dans The World, l’univers d’Akira Toriyama. Il est entièrement dessiné par Akira Toriyama (y compris les décors et les tanks) contrairement aux autres séries où des assistants aidaient l’auteur pour une question de temps. On note tout particulièrement l’effort réalisé pour dessiner les tank
Wikipédia
Sand Land est une des dernières œuvres du maitre Toriyama décédé ce 1er mars 2024 à 68 ans. L’homme aux 1000 histoires dans ses nombreux univers (Dr. Slump, la saga Dragon Ball et beaucoup plus récement, Sand Land) nous laissait une dernière histoire. Celle de Beelzebub, le Prince des Démons accompagné de Thief et d’un ancien shérif nommé Lao. Dans un monde futuriste connu sous le nom de Sand Land, la seule rivière qui alimentait le monde entier a soudainement été asséchée et la seule source d’eau potable est en possession du roi qui n’hésite pas à pratiquer des prix exorbitants. Les démons et les humains vivent ensemble dans ce monde de sécheresse jusqu’à ce que le shérif Lao informe Beelzebub de l’éventuelle existence d’une fontaine qui pourrait subvenir aux besoins des humains et des démons. Beelzebub et son ami Thief décident de l’accompagner à la recherche de cette ressource.
C’est un manga très court qui apparaitra en Europe en 2002 mais dont l’anime est arrivé en treize épisodes il y a quelques semaines sur Disney +.
L’aventure se poursuit avec l’arrivée posthume de ce jeu vidéo.
Le talent de l’auteur n’est bien entendu plus à prouvé, et Sand Land ne fait pas exception. On est immédiatement happé par l’histoire captivante et des personnages attachants.
C’est au studio ILCA, déjà en charge de l’adaptation de One Piece Odyssey, à qui nous devons cette adaptation.
Un monde ouvert en guise de terrain de jeu, c’est le pari risqué (et gagnant) que le studio a choisi de relever. Pour vous déplacer, vous aurez une belle quantité de véhicules (dont des tanks bien entendu). A noter que pour faire apparaitre votre véhicule, ça se fera via… des capsules.
Ils ont d’ailleurs une part importante dans votre progression et vous seront bien utile pour passer d’une région à une autre.
Les graphismes sont clairement une réussite surtout grâce au rendu en cel-shading. Les zones sont assez variées et apportent une immersion encore plus importante dans l’univers ouvert de Sand Lan.
A noter toutefois que la caméra n’est pas toujours dociles et peut gêner la visibilité. Rien de bien insurmontable mais pendant certaines phases de combat ça peut se montrer contraignant.
Les différentes missions, bien qu’il y en ai pas mal, ne sont pas très originales. Souvent, vous devrez partir d’un point A pour le point B et revenir au point A. Un peu redondant parfois.
Mais la carte étant assez grande, il est plus que probable que ça ne vous gène pas au final tant il y a de choses à faire, même sur votre route.
Au final Sand Land n’est pas parfait. Mais on peut tout de même saluer la justesse et la fidélité par rapport à l’ouvre d’origine.