Final Fantasy VII Rebirth

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Animation9.4
Gameplay9.3
Bande Son9.6
Intérêt9.4
9.4

 

 

Final Fantasy VII Rebirth nous sert donc la deuxième partie du RPG sorti à l’origine sur Superfamicom. La surprise est cependant un peu passée car le moteur graphique utilisé est celui de Final Fantasy VII Remake : comprenez par là que c’est vraiment très joli mais qu’on est quand même un peu moins supris par la qualité, le premier jeu était sorti après tout sur PS4. J’ai d’ailleurs choisi d’y jouer en mode performance, c’est à dire que je privilégie le framerate aux graphismes, un choix que j’assume parfaitement. Et franchement, il ne faut pas faire la fine bouche car même s’il y a des choses à redire, Final Fantasy VII Rebirth reste, rien de moins, un des plus beaux jeux de cette génération de console. On pestera de temps à autres sur l’affichage tardif de certaines textures mais regardez-moi ce grain de peau superbe, ce character design léché même du côté des PNJ, c’est tout simplement magnifique et parfois bien délirant. Quelques effets en 2D comme du brouillard manquent, de fait, de densité. Tout ça pour vous dire que tout n’est pas parfait, mais presque : c’est déjà pas mal!

J’ai été complètement séduit par l’histoire et les environnements visités qui font de ce Final Fantasy VII Rebirth une découverte trépidante avec tout de même un bon ventre mou en milieu de jeu, et, qui l’eut cru, plutôt au moment que j’attendais le plus, la visite du Gold Saucer. Etant fan de parcs d’attraction, j’ai largement préféré le travail opéré autour de Spiderman 2. Il faut dire que ce Gold Saucer manque en fait cruellement d’inventivité et de folie. En toute objectivité, si j’avais eu à l’avance la carte et la liste des attractions, jamais je ne me serais rendu dans ce parc pour de vrai tant les attractions sont plates. Où sont les montagnes russes et les flat rides que diable. Seul l’agencement en étages du parc m’a semblé intéressant. Et bien entendu, les multiples minigames. Il y en aura d’ailleurs bien d’autres dans le jeu. La proposition est franchement riche et c’est peut-être pour cela que j’ai été un peu déçu que le Gold Saucer n’aille pas plus loin. Mais dans la pratique, à cause de toute cette variété et des musiques, je me suis rappelé des bons moments que m’avaient offerts un certain Sakura Taisen 3.

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En terme d’écriture, j’ai aussi adoré l’aspect vacances YOLO qui n’apporte rien de bien fifou au jeu en soi mais comme vous le savez, l’inutile est souvent indispensable dans des jeux vidéo. Et puis, cela permet au final de vivre des moments de légèreté avec le groupe puisque, fatalement, il n’y aura pas que des moments de bonheur dans Final Fantasy VII. C’est comme pour mieux le souligner.

 

Final Fantasy VII Rebirth possède comme son prédécesseur un vrai sens de la mise-en-scène. On a toujours envie de découvrir la suite. Il faut dire que le jeu est plein de promesses et de contenu. Côté mini-jeu par exemple, le jeu de carte Queen’s Blood, que l’on aime ou on aime pas, pourrait être un jeu à part entière avec son système de carte à collectionner. Le jeu est plutôt vaste et les règles s’apprennent tout naturellement en y jouant. La maîtrise est assez rapide mais on sent bien les étapes de progression jusqu’à devenir un véritable expert avec un système de carte qui ont un certains coût lorsqu’on veut les joues. Elles rapportent des points ou en retranchent à l’adversaire. A vous aussi si vous les positionnez mal car chaque carte a sa zone d’influence également mentionnée sur la carte. Mais le jeu vous prend par la main et indique clairement les conséquences directes de telle ou telle carte.

 

 

Le principe est simple : il y a 3 lignes. Les cartes déposes rapportent des points. Celui des deux joueurs qui possède le plus de point sur une ligne empoche les points. En cas d’égalité, personne ne marque. On peut donc se concentrer sur une ligne et empocher un maximum de points tant que les deux autres lignes ne sont pas trop favorables à votre adversaire et faire donc la différence sur le nombre de points mais idéalement, remporter chaque ligne est fatalement synonyme de victoire. Ce jeu de carte encourage en tous cas le joueur à passer à l’offensive et à prendre des risques mais, en fonction de chaque tour, il vaut mieux parfois bonifier une place que tenter de conquérir un territoire qui pourrait être repris par l’adversaire le tour suivant.

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Le jeu vous proposera de capturer des chocobos afin de vous déplacer plus rapidement dans les mondes ouverts ou éventuellement rejoindre certaines zones innateignables. Les mini-jeux basés sur un système d’infiltration vous force à capturer un chocobo dans être vu des autres. On peut cependant se poser la question pourquoi on ne peut pas capturer le premier chocobo mais qu’il faut tenter d’attraper le plus éloigné et donc le plus difficile à attraper. Oui, Final Fantasy VII Rebirth n’est pas toujours logique, cela reste un jeu vidéo avec ses côtés aberrants.

 

Le jeu a pourtant bien des défauts car on ne peut pas dire que les déplacement soient toujours limpides pour se déplacer d’un point à l’autre de la carte. Les développeurs s’en sont rendu compte en attirant l’oeil des joueurs avec des artifices visuels. C’était franchement nécessaire. Il n’est en effet pas toujours compréhensible de savoir où on peut grimper ou pas et on se retrouve malheureusement comme à l’ancien temps devant des murs invisibles.

Cependant, j’ai vraiment adoré cet épisode que j’ai trouvé encore plus varié que le remake. On est vraiment devant un chef d’oeuvre qui n’est pas sans défaut qui remplit son rôle principal car il se joue vraiment sans déplaisir. Les phases sont soit excellentes, soit très bonnes. Au pire, on a quelques passages juste bons mais pas trop nombreux, sans doute pour mieux encore mieux savourer les bons côtés du jeu. J’avais d’ailleurs un peu peur du monde ouvert car cela ne va pas vraiment toujours de paire avec une bonne histoire mais ceux-ci ne sont pas di grands que cela, offrant du coup un excellent rythme à l’aventure. Les programmeurs reprennent d’ailleurs la main en vous empêchant d’effectuer des déplacement rapides lorsque c’est nécessaire.

 

Sans être parfait, mais presque, Final Fantasy VII remake dispose d’une direction artistique et d’un character design aux petits oignons. L’écriture est fort belle et l’immersion est totale. C’est probablement le GOTY de 2024 même si l’année est loin d’être terminée.

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