Gleylancer
Même si la Megadrive a été pour moi une machine phare et que je possède bon nombre de ses shoots, je suis passé complètement à côté de Gleylancer. Et pourtant j’aime aussi profondément l’éditeur Masaya (Ranma 1/2, Hellfire, Manomo Hunter Yoko…). Bref, je ne comprends pas que ce jeu n’aie pas été mien à l’époque et je n’ai eu qu’une seule crainte, de ne pas avoir d’effet madeleine de Proust et me retrouver nez à nez avec un jeu qui a fort mal vieilli.
Si j’avais connu le jeu à sa sortie, je pense que le coup de foudre aurait été immédiat tant j’ai été charmé par cette version Switch de Gleylancer. Avec le recul, je pense que nous sommes clairement devant l’un des jeux les plus aboutis de la Megadrive.
Eh bien je vous assure que ce n’est pas du tout le cas, ce shoot-them-up horizontal est vraiment premium. La réalisation est franchement sublime avec de multiples scrolling, une intro de jeu très « megadrive » mais avec de nombreuses phases de « dessin animé ». Les sensations de jeu sont vraiment très bonnes. On se retrouver avec un titre très nerveux et un vaisseau qui bénéficie de nombreuses nouvelles options. Le vaisseau se fait accompagner par de petits satellites qui renforcent votre puissance de feu.
Si le jeu est identique à ce que l’on est en droit d’attendre d’un jeu Megadrive, cette production reste de très grande qualité et le constat est simple, le gameplay n’a pas pris une ride, le jeu non plus tant qu’on est en mode nomade. Pour sûr, sur un écran 8k de 75 pouces, le constat n’est pas le même.
Gleylancer est un titre phare et assez méconnu par le fait du prix onéreux de la cartouche du jeu original du fait de sa rareté. La sortie sur Switch de ce jeu est donc bien une chance de découvrir une bien jolie pépite.